mercredi 13 juillet 2011

.2 pourquoi?

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En mars dernier, Point présentait au Salon du Livre .2 (point deux) sa nouvelle collection de poche (en fait, un demi poche une fois le livre fermé) sur papier genre Pléiade et lecture à l'italienne (le texte est imprimé sur la hauteur de la page). Deux des arguments étaient de proposer un confort de lecture adapté aux contraintes de la vie moderne (le manque de place dans les transports par exemple), et de renouveler l'objet livre à l'heure du numérique.


L'accueil fut poli mais beaucoup parièrent sur un bide. Les titres de la première vague ne semblent pas avoir rencontrés un grand succès (des présentoirs rapidement devenus invisibles dans de nombreux points de vente ou des piles sous une table chez Virgin au moment des vacances ne sont pas des signes de réussite), on peut donc se poser des questions quant au l'idée qui a amené Point à commercialiser ce nouveau format, cher qui plus est (entre 10 et 13€).
On peut aussi se demander s'il y avait urgence à investir massivement dans un nouveau format (achat de la licence exclusive pour la France, fabrication, marketing, communication...) à l'heure où les achats de livres chutent, que le nombre de lecteurs diminue, ou que l'offre numérique peine à s'étoffer. Réponse en fin d'année après la sortie de la deuxième vague (18 titres annoncés), mais le doute est dans la place...


Quand les usagers de bibliothèques empruntent des tablettes ...

161 personnes ont répondu au questionnaire du MOTif sur l'expérimentation menée en partenariat avec des bibliothèques rurales des Yvelines et du Val d’Oise.
Pas de surprise. Même si la qualification du panel ne permet pas de tirer des conclusions définitives, on voit 1/ que les lecteurs(trices) sont curieux(ses), 2/ qu'ils sont déjà gros lecteurs, 3/ que le livre numérique ne remplacera pas le livre papier mais peut devenir un support complémentaire.
À suivre.

mardi 12 juillet 2011

Tablette Google Story HD

Les nuages grossissent un peu plus au dessus de la tête des libraires après l'annonce faite par Google sur la sortie prochaine de sa liseuse (lire l'article du Figaro). Certes les États Unis ne sont pas la France, mais je crains que dans le cas de Google les choses se fassent rapidement. En revanche, à l'heure où Gallimard lance ses premières applications pour la jeunesse, je constate une fois de plus que les annonces se font sur le terrain des machines et pas de l'offre qui reste d'une pauvreté affligeante. En attendant on peut relire l'intervention de Josette Vial aux rencontres de la librairie.